Table ronde : Dissidences sexuelles et déplacements sud/nord
Le queer nous a tous et toutes séduit·e·s grâce à sa capacité déconstructrice.
⚡🔥⚡
-Wow, who’s that ?
– It’s Queer !
-HOT !
⚡🔥⚡
Néanmoins, la théorie queer n’est pas à l’abri des rapports de pouvoir divisant le monde entre centres et périphéries. Vis-à-vis de ce corpus théorique forgé dans les milieux militants et les cercles universitaires étasuniens, les sujets situés hors de ces territoires ont eu parfois tendance à se conformer aux critères nord-américains, réduisant au silence leurs visions et leurs expériences. La traduction de leur réalité dans les termes d’un certain queer qui demeure intraduisible a été souvent privilégié au dépit des efforts pour penser dans leurs propres termes et créer leur propre langage.
🙈🙉🙊
-Ah ! Merde…
🙈🙉🙊
🌴🌴🌴Mas calma…🌴🌴🌴
🎉 No todo está perdido… 😉
🌈Venez discuter avec nous des limites de la théorie queer et de ses possibles réagencements afin de déterritorialiser ses concepts. 🦄
🚀 Pour commencer la discussion, nous avons le plaisir d’écouter:
👉 Marina Duarte (doctorante à Paris 7) : » Les brésiliennes du Bois de Boulogne : l’histoire d’une immigration entre 1975 et 1985 »
👉 Alejandra Peña Morales (doctorante à Paris 8) : » L’historiographie littéraire face aux catégories LGBTQ : droit d’inventaire à partir de trois écrivains latino-américains (Arenas, Puig, Lemebel) »
👉 Izadora Xavier do Monte (doctorante à Paris 8) et Gabriel Semerene (doctorant à Paris 4) : » Sous le spectre du manque : articulations queer et postcoloniales dans les Suds globaux »
🌶Amélie Le Renard (CNRS) interviendra comme discutante et Yolinliztli Pérez (doctorante à l’EHESS) et Tania Romero Barrios (doctorante à Paris 8), comme modératrices. 🌶